Sénégal : Le pétrole fera moins de 5% du PIB
Relativiser l’impact des hydrocarbures sur l’économie
Le ministère sénégalais de l'Energie, du Pétrole et des Mines a annoncé en février dernier que le premier champ pétrolier du pays devrait produire plus de 30 millions de barils de brut cette année. Par ailleurs, le champ gazier offshore que le Sénégal partage avec la Mauritanie a commencé à produire du gaz naturel au début de l'année.
DAKAR, 13 mai (Xinhua) -- Le ministère sénégalais de l'Energie, du Pétrole et des Mines a annoncé en février dernier que le premier champ pétrolier du pays devrait produire plus de 30 millions de barils de brut cette année. Par ailleurs, le champ gazier offshore que le Sénégal partage avec la Mauritanie a commencé à produire du gaz naturel au début de l'année.
Appuyée par cette dynamique, la croissance du pays pourrait atteindre 8,4% en 2025, selon les prévisions en avril du Fonds monétaire international (FMI). Le gouvernement sénégalais espère utiliser l'exploitation des énergies fossiles comme levier de transformation économique et moteur de diversification.
En parcourant le centre-ville de Dakar, on peut voir des travaux routiers et des infrastructures en pleine effervescence. En tant que l'un des pays les moins developpés, le Sénégal s'efforce de se débarrasser de l'image d'un pays agricole arriéré.
Ces dernières années, le Sénégal, qui s'appuie traditionnellement sur quatre grands secteurs, à savoir la pêche, l'arachide, les phosphates et le tourisme, a misé sur un environnement favorable aux affaires pour attirer d'importants investissements nationaux et étrangers. Grâce aux efforts du gouvernement dans les infrastructures, l'éducation et la stabilité sociale, le pays a enregistré une croissance économique de 6% l'an dernier.
Mis en production en juin dernier, le champ pétrolier de Sangomar marque l'entrée officielle du Sénégal dans le cercle des pays producteurs de pétrole. Situé à environ 100 km à l'ouest de Dakar, ce champ renferme des réserves prouvées de 630 millions de barils et est exploité en partenariat par la société australienne Woodside Energy et la compagnie pétrolière nationale sénégalaise PETROSEN.
Le ministère sénégalais de l'Energie, du Pétrole et des Mines a indiqué que la production de brut du champ de Sangomar avait atteint 3,11 millions de barils en janvier, dont environ 2,89 millions ont été exportés et vendus sur le marché international. L'objectif est de maintenir une production stable de 100.000 barils par jour sur l'ensemble de l'année.
En parallèle, un autre jalon clé a été franchi : la première phase du projet du champ gazier offshore Grand Tortue Ahmeyim (GTA), situé à la frontière maritime entre le Sénégal et la Mauritanie, a commencé à produire du gaz naturel en janvier. Selon l'hebdomadaire français Jeune Afrique, ce gisement contiendrait environ 700 milliards de mètres cubes de gaz naturel.
Les premières estimations indiquent que ces deux projets pourraient générer un revenu annuel moyen de 700 milliards de francs CFA (environ 1,2 milliard de dollars) sur les 30 prochaines années. L'extraction et l'exportation des hydrocarbures devraient également stimuler les industries connexes telles que la pétrochimie, la chimie et le transport.
EVITER LA "MALEDICTION DU PETROLE"
Depuis sa création dans les années 1960, la Société africaine de raffinage (SAR), située en périphérie de Dakar, s'est principalement concentrée sur le raffinage du brut importé du Nigeria et de la Libye. Cependant, le pétrole extrait au Sénégal est raffiné aux Pays-Bas et en Allemagne. Pourquoi cette raffinerie sénégalaise ne traite-t-elle pas directement le brut produit localement ?
En réalité, le Sénégal accuse un retard technologique de plusieurs décennies par rapport aux pays développés dans le domaine du raffinage. Fin 2023, sa capacité de raffinage est passée de 1,2 million à 1,5 million de tonnes par an, un chiffre encore bien inférieur à la production attendue de plus de 4 millions de tonnes de brut du champ de Sangomar.
Pour combler cet écart, le Sénégal poursuit le projet SAR 2.0 pour améliorer encore les capacités de raffinage. Mamadou Abib Diop, directeur général de la SAR, l'a assuré : "D'ici 2030, notre capacité atteindra 5 millions de tonnes par an, de quoi couvrir la demande nationale".
Une avancée majeure a récemment été réalisée : le 13 février, la SAR a dit avoir raffiné avec succès le premier lot de brut extrait du champ de Sangomar, produisant 90.000 tonnes de produits dérivés, dont du diesel, du kérosène, de l'essence et du butane.
Ce tournant marque la première transformation locale du pétrole sénégalais et un pas de plus vers l'intégration complète de la chaîne industrielle pétrolière du pays.
Au-delà du renforcement de l'industrie pétrolière, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a affirmé que les revenus pétroliers serviront à diversifier l'économie et à éviter le piège de la "malédiction du pétrole". "Notre stratégie consiste à utiliser ces ressources comme levier pour développer d'autres secteurs, notamment le numérique, la formation professionnelle, l'agriculture et la pêche", a-t-il déclaré.
M. Faye a mis en garde contre les erreurs commises par certains pays producteurs, où l'essor pétrolier n'a pas été accompagné d'une gestion équilibrée et durable. "Certains pays ont sombré dans la dépendance à la rente pétrolière, se reposant sur cette manne illusoire. Mais lorsqu'une crise pétrolière survient, leurs économies s'effondrent", a-t-il souligné.
L'économiste sénégalais Papa Daouda Diene rappelle que si les revenus pétroliers amélioreront les perspectives économiques à court et moyen terme, leur impact sur la structure économique du pays doit être relativisé. Actuellement, l'industrie pétrolière représente moins de 5% du PIB sénégalais.
S’éclairer gratuitement
Bienvenue à Montigny-en-Arrouaise, un petit village de l’Aisne qui a la particularité d’être précurseur en matière d’autoconsommation collective.
Par Kevin CHAMPEAU
publié le 20 avril 2025
Sous l’impulsion de son maire, le village a mis en place un système qui permet de mettre en commun la production d’énergie photovoltaïque locale pour la redistribuer à ses quelque 317 habitants. Au cœur de cette communauté énergétique, on retrouve d’abord cinq bâtiments communaux équipés d’installations photovoltaïques, pour un montant d’investissement de 150 000€, financés à 80 % par l’État et la région Hauts-de-France. L’électricité produite permet d’alimenter les bâtiments communaux. Le surplus est distribué gratuitement aux membres de la communauté, et permet le fonctionnement gratuit de deux bornes de recharge de voitures électriques.
Ce système d’autoconsommation collective ne s’arrête pas là. Les membres de l’association, qui possèdent une installation photovoltaïque, revendent également leur électricité à la communauté à moitié prix, ce qui permet une utilisation locale, et à un prix plus intéressant. De 10 membres à son lancement, fin 2023, la communauté est passée à 45 consommateurs, et compte 83 kWc de panneaux solaires répartis sur les toits de 5 bâtiments communaux et 12 maisons de particuliers.
Un système rendu possible par la startup française SWEEN
Ce fonctionnement est rendu possible grâce à la startup à mission SWEEN. Celle-ci, basée à Montpellier, s’est spécialisée dans l’autoconsommation collective, tant pour son dimensionnement que sa gestion opérationnelle. Pour cela, elle déploie un écosystème intelligent permettant l’optimisation et le pilotage de communautés énergétiques. Cet écosystème repose notamment sur des équipements de communication appairés au compteur Linky. Parmi ces équipements, SWEEN a récemment dévoilé le TeeKY by Pilotic. Cet émetteur radio Linky (ERL) s’intègre aux infrastructures existantes sans Wi-Fi, ni appairage ou configuration. Sa portée est illimitée, et permet une vision en temps réel des données énergétiques du réseau.
Cela permet notamment aux membres de la communauté énergétique d’avoir une vision en temps réel de l’électricité disponible grâce à une application dédiée, et ainsi d’adapter leurs habitudes de consommation pour utiliser au maximum l’énergie produite localement.
Problématique foncière : l’exemple de Mbane
INJUSTICE FONCIÈRE AUTOUR DU LAC DE GUIERS
ET PIEGES DE LA PRIVATISATION DES TERRES.
Par Djibril Gueye Juriste et environnementaliste
Le texte de Dr Mbaye Cissé leader d'une organisation locale qui circule dans les réseaux sociaux contient des informations très utiles sur leurs batailles avec l'actuelle ministre Yacine Fall et Mr Aliou Diack, ex maire de Mbane du temps de Wade et de sa fameuse Goana ,face aux fortes convoitises des affairistes sénégalais et étrangers sur le patrimoine foncier de la zone agro-pastorale du Lac de Guiers et de la commune Mbane.
Toutefois ce texte du docteur en droit comparé contient des erreurs et des confusions ainsi que des qualifications juridiques très contestables qui montrent que ce juriste ne maîtrise pas bien le droit foncier sénégalais. Il y a d'abord une confusion sur le statut foncier du terrain acquis par Tahirou Sarr par adjudication, de la part de la Banque Bimao, suite à l'insolvabilité de la société dirigée par Cheikh Hamidou Kane. Il commence par parler de titre foncier (TF) de 8000ha puis de bail par la suite. Ensuite ,de façon péremptoire, d'acquisition illégale, sans nous dire la disposition juridique qui a été violée. Il y a aussi d'autres points mal formulés au plan juridique. Il apparaît que c'est plutôt le militant d'une structure de lutte contre l'accaparement des terres rurales qui a écrit un tel texte. Toutefois ce combat contre la dépossession des paysans de leurs terres agro- pastorales est légitime et mérite d'être soutenu, surtout que les prédateurs fonciers s'entourent de bons avocats pour profiter des failles du cadre juridique du régime foncier et des complicités au sein du système en vigueur depuis la loi de 1964 sur le Domaine National et le Code du Domaine de l'Etat. Un bail peut bien être résilié par l'Etat dans certains cas, qu'il soit emphytéotique ou pas, sous le contrôle du juge.
Il est bon de savoir distinguer un simple droit d'usage sur un terrain obtenu par délibération d'une collectivité territoriale, du bail qui est un contrat signé par l'autorité nationale compétente après avis favorable de la CNCOD qui siège à Dakar. Après le conflit foncier de Ndingler avec le patron de Sodima, avec un bail transformé en titre foncier, donc acquisition du droit de propriété, le régime sortant avait limité au profit des gouverneurs de région et du Secrétariat général du Gouvernement logé à la Primature, les pouvoirs des autorités locales en tenant compte des grandes superficies en jeu. Depuis la Nouvelle Politique Agricole des années 90 en période d'ajustement structurel , les bailleurs dont la Banque Mondiale poussent à une réforme foncière orientée vers la privatisation de terres au profit de l' agro- business. Mais les différents régimes ont hésité, car il y a eu fortes résistances au niveau des
organisations paysannes ,des autorités coutumières et de la société civile foncière regroupée dans le CRAFS. Il faut certes une vraie réforme foncière inclusive pour mieux valoriser les terres rurales ,mais il est possible de sécuriser l'occupation foncière sans privatiser le patrimoine foncier sous prétexte de généraliser la propriété foncière dans le monde rural . Comme la privatisation est source de nombreux conflits qui mobilisent les communautés revendiquant des droits légitimes reconnus au niveau mondial, il est possible, sans passer par la marchandisation du patrimoine foncier national ,de mettre en place un modèle sécurisé, innovant et mutuellement avantageux de mise en valeur économique optimaleet équitable des terres rurales. Déjà ces bailleurs ont obtenu une privatisation très contestée de la gestion de l'eau et surtout de la gestion des forages ruraux, après un long processus démarré dans les années 80. Dans le nouveau contexte du référentiel de rupture de L' Agenda Sénégal 2050 qui parle de Sénégal souverain et juste, la Banque Mondiale va t-elle profiter de son nouveau projet ,le Procasef financé avec pres de 50 milliards de Fcfa en 2024 ,pour obtenir enfin une privatisation déguisée et une marchandisation de la terre? Pourtant la Constitution dit clairement que les ressources naturelles appartiennent au peuple ..
Djibril Gueye Juriste et environnementaliste ,expert en foncier ,gouvernance publique et gestion environnementale . Dakar .Tel 778560716. [email protected]
Filière viande, un potentiel inexploité. Par Sidy Saloum FALLPrésident de l’APROVIS
Le secteur de la viande, au cœur de notre patrimoine et de notre économie, est aujourd’hui à un tournant décisif. L’Association des Professionnels de la Viande du Sénégal (APROVIS) prend la parole pour porter un message clair : une réforme structurante et ambitieuse de la filière viande s’impose.
La SOGAS, ex-SÉRAS, située à Pikine, constitue une véritable pépite en termes d’emplois et de développement local. Actuellement sous-exploitée et mal gérée, cette structure pourrait générer plus de 2 000 emplois directs et durables pour les jeunes, en plus de favoriser l’auto-emploi et de contribuer à une meilleure distribution de la viande à travers le pays. Sa modernisation pourrait également désengorger Dakar et créer de véritables pôles de développement économique dans les banlieues.
Un enjeu de santé publique
Les conditions d’abattage et de traitement de la viande au Sénégal ne répondent pas aux normes sanitaires modernes. La réforme de la SOGAS serait un moyen de garantir la traçabilité des produits carnés, de respecter les normes d’hygiène et de protéger la santé publique. Un tel pas est indispensable pour restaurer la confiance des consommateurs et éviter de futures crises sanitaires.
Souveraineté alimentaire et indépendance économique
Dans un contexte mondial marqué par des crises alimentaires et économiques, le Sénégal ne peut se permettre de rester dépendant des importations. Nous devons prendre le contrôle de notre filière viande, moderniser nos infrastructures d’abattage, de transformation et de conservation, et surtout investir dans la chaîne du froid. Le pays doit se positionner comme un acteur majeur de la production et de l’exportation de viande en Afrique de l’Ouest, à l’instar des leaders régionaux comme le Maroc ou la Côte d’Ivoire.
Reconnaissance et justice sociale
Le secteur de la viande, bien qu’essentiel, a toujours été laissé pour compte. Les professionnels de la filière, souvent invisibles et marginalisés, n’ont jamais bénéficié d’une politique publique digne de ce nom. Pourtant, ils nourrissent chaque jour des millions de Sénégalais et portent un savoir-faire ancestral. Il est grand temps que ces travailleurs, de la production à la vente, soient reconnus et accompagnés dans leur développement.
Environnement et développement durable
Une réforme de la SOGAS doit aussi intégrer les enjeux environnementaux. Avec une gestion éco-responsable des abattoirs et des installations, nous pourrions non seulement réduire la pollution et mieux gérer les déchets, mais aussi produire du biogaz et de l’engrais organique. L’avenir de la filière viande doit s’inscrire dans une démarche durable, respectueuse de l’environnement.
Une gouvernance à repenser
La réforme de la filière viande passe également par une refonte totale de la gouvernance. Nous demandons à l’État un audit indépendant de la SOGAS, suivi de la mise en place d’une gestion transparente et participative, associant les acteurs de terrain à chaque étape. Il est impératif de créer un partenariat public-privé solide, avec des conseils de filière mixtes qui intègrent les véritables enjeux du secteur.
Conclusion : Une réforme nécessaire ou une crise imminente
Le statu quo n’est plus une option. Si nous ne nous engageons pas dès maintenant dans une réforme courageuse et ambitieuse, nous continuerons à subir les crises sanitaires, économiques et sociales liées à une filière laissée pour compte. L’APROVIS et ses membres sont prêts. Le terrain est prêt. Il est temps d’agir pour un avenir plus juste, plus durable et plus souverain pour notre filière viande et pour tout le Sénégal.
Filière viande, un potentiel inexploité. Par Sidy Saloum FALLPrésident de l’APROVIS
Le secteur de la viande, au cœur de notre patrimoine et de notre économie, est aujourd’hui à un tournant décisif. L’Association des Professionnels de la Viande du Sénégal (APROVIS) prend la parole pour porter un message clair : une réforme structurante et ambitieuse de la filière viande s’impose.
La SOGAS, ex-SÉRAS, située à Pikine, constitue une véritable pépite en termes d’emplois et de développement local. Actuellement sous-exploitée et mal gérée, cette structure pourrait générer plus de 2 000 emplois directs et durables pour les jeunes, en plus de favoriser l’auto-emploi et de contribuer à une meilleure distribution de la viande à travers le pays. Sa modernisation pourrait également désengorger Dakar et créer de véritables pôles de développement économique dans les banlieues.
Un enjeu de santé publique
Les conditions d’abattage et de traitement de la viande au Sénégal ne répondent pas aux normes sanitaires modernes. La réforme de la SOGAS serait un moyen de garantir la traçabilité des produits carnés, de respecter les normes d’hygiène et de protéger la santé publique. Un tel pas est indispensable pour restaurer la confiance des consommateurs et éviter de futures crises sanitaires.
Souveraineté alimentaire et indépendance économique
Dans un contexte mondial marqué par des crises alimentaires et économiques, le Sénégal ne peut se permettre de rester dépendant des importations. Nous devons prendre le contrôle de notre filière viande, moderniser nos infrastructures d’abattage, de transformation et de conservation, et surtout investir dans la chaîne du froid. Le pays doit se positionner comme un acteur majeur de la production et de l’exportation de viande en Afrique de l’Ouest, à l’instar des leaders régionaux comme le Maroc ou la Côte d’Ivoire.
Reconnaissance et justice sociale
Le secteur de la viande, bien qu’essentiel, a toujours été laissé pour compte. Les professionnels de la filière, souvent invisibles et marginalisés, n’ont jamais bénéficié d’une politique publique digne de ce nom. Pourtant, ils nourrissent chaque jour des millions de Sénégalais et portent un savoir-faire ancestral. Il est grand temps que ces travailleurs, de la production à la vente, soient reconnus et accompagnés dans leur développement.
Environnement et développement durable
Une réforme de la SOGAS doit aussi intégrer les enjeux environnementaux. Avec une gestion éco-responsable des abattoirs et des installations, nous pourrions non seulement réduire la pollution et mieux gérer les déchets, mais aussi produire du biogaz et de l’engrais organique. L’avenir de la filière viande doit s’inscrire dans une démarche durable, respectueuse de l’environnement.
Une gouvernance à repenser
La réforme de la filière viande passe également par une refonte totale de la gouvernance. Nous demandons à l’État un audit indépendant de la SOGAS, suivi de la mise en place d’une gestion transparente et participative, associant les acteurs de terrain à chaque étape. Il est impératif de créer un partenariat public-privé solide, avec des conseils de filière mixtes qui intègrent les véritables enjeux du secteur.
Conclusion : Une réforme nécessaire ou une crise imminente
Le statu quo n’est plus une option. Si nous ne nous engageons pas dès maintenant dans une réforme courageuse et ambitieuse, nous continuerons à subir les crises sanitaires, économiques et sociales liées à une filière laissée pour compte. L’APROVIS et ses membres sont prêts. Le terrain est prêt. Il est temps d’agir pour un avenir plus juste, plus durable et plus souverain pour notre filière viande et pour tout le Sénégal.