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UniTerra, confédération des dix-huit nations de la planète est sous le contrôle d’un conclave des sept Ombudsmen. Tom, homme augmenté de deuxième génération doit diriger, aidé par des hackers

28 Jul 2025
Tom, homme augmenté, est en charge de la gouvernance sur UniTerra

Tom, homme augmenté, est en charge de la gouvernance sur UniTerra

L'histoire se passe dans un futur proche, où les êtres humains ont commencé à modifier leur propre ADN pour augmenter leurs capacités physiques et mentales. Tom, un adolescent de 16 ans, est le premier prototype de ces humains augmentés. Il est choisi pour contrôler une société qui repose sur une discipline rigoureuse et une obéissance absolue aux lois et règlements. C'est une lourde responsabilité pour un adolescent, mais Tom est convaincu qu'il est prêt pour le rôle.

19 Apr 2025

À quand la Renaissance africaine ? ( CADiop) - Obenga réagi à 89 ans

L’intégration n’est pas un choix, mais l’unique voie

L’intégration n’est pas un choix, mais l’unique voie


Àquand la renaissance

africaine ?”. Ce ques-

tionnement formulé par

Cheikh Anta Diop, alors qu'il était

étudiant à Paris, reste plus que

jamais d'actualité aujourd'hui, selon

l'historien, égyptologue et linguiste

Théophile Obenga.


Á l’occasion de la célébration des 15 ans du monument de la Renais- 

sance africaine et de la Journée de la

renaissance africaine, le premier dis-

ciple de Cheikh Anta a déclaré : “Ce

questionnement de Cheikh Anta

Diop, en France, lorsqu’il avait 24

ans et était arrivé en France à peine

deux ans auparavant, est encore le

nôtre aujourd'hui.”

Âgé de 89 ans, Théophile Obenga

intervenait en ligne au panel “Afrique

dans le monde” organisé parle monu-

ment de la Renaissance africaine. “Il

faut que la jeunesse africaine accède

à toutes les documentations, à tous les

savoirs contemporains, jusqu'à l'intel-

ligence artificielle. Il faut organiser

ainsi la renaissance africaine”, a-t-il

dit.

Poursuivant, il souligne que les

Africains ont des sols et sous-sols

qu'il faut connaître et dont il faut

bénéficier. “Les terres riches vont

permettre l'agriculture, d'autres vien-

dront les exploiter eux-mêmes. Vous

allez donner de l'uranium et d'autres

ressources aux autres, vous n'en

aurez rien...”, a-t-il regretté, soute-

nant que l’éducation, la culture,

l’histoire et l'enseignement sont

capitaux.

“Il nous faut reconquérir

notre souveraineté narrative”



Pour sa part, le secrétaire d’État à

la Culture, aux Industries créatives et

au Patrimoine historique, Bakary

Sarr, note que l'Afrique a une parole

à porter, en ces périodes où le monde

est secoué par des crises multiples et

multiformes : climatiques, géopoli-

tiques, sanitaires et identitaires. “Il

nous faut d’abord reconquérir notre

souveraineté narrative. Comme l’a si

bien enseigné le professeur Cheikh

Anta Diop, il n’y a pas de renaissance

sans conscience historique”, a-t-il

soutenu.


“Sans une réappropriation

fière de nos langues, de nos cultures

et de ces savoirs endogènes que des

intellectuels comme vous tous réunis

ici, comme le professeur Théophile

Obenga depuis Paris - on lui souhaite

une longue vie - ont consacré leur vie

et leurs carrières à réhabiliter, avec

courage et courtoisie, compétence et

élégance intellectuelle”, a-t-il ajouté,

ravi d’annoncer le lancement du

cycle des grandes conférences du

monument de la Renaissance sur la

renaissance africaine.



“De son côté, 

l’administrateur général du monu-

ment de la Renaissance africaine. 


La

renaissance africaine est, pour Bira-

me Mbarou Diouf, une exigence his-

torique, une posture éthique, une

responsabilité intellectuelle, indivi-

duelle et collective. 

“Elle est cette

dynamique par laquelle nous interro-

geons nos héritages, confrontons nos

trajectoires et projetons nos sociétés

vers des horizons nouveaux. C'est

également un acte de foi en notre

capacité collective à créer, à innover,

à nous réapproprier nos récits, nos

langues, nos savoirs et nos symboles

pour la reconquête d'un espace men-

tal longtemps confisqué”, a indiqué

l’administrateur du monument de la

Renaissance africaine.


www.enqueteplus.com numéro 4113 • mercredi 30 avril & jeudi 1e


Notre commentaire:

Quand deux conditions sine qua non seront remplies, alors seulement l’Afrique aura des chances de réaliser son plein développement : 

-l’intégration politique  qui n’a même pas encore fait écho aux premiers balbutiements de l’OUA en 1963/ soit 62 ans de retard,

-l’intégration militaire qui mettra le continent à l’abri des soubresauts dus aux nombreux mercenaires qui, du Soudan à la RDC, en passant par la Libye, continuent d’obérer tous les efforts de développement par le biais des pays pivots.

l’intégration culturelle pourra alors jouer son plein rôle de « socle de l’unité », « levain de la transformation sociale » et «  ferment du rayonnement international » d’une Afrique réellement partie prenante au concert des nations.

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