UniTerra, confédération des dix-huit nations de la planète est sous le contrôle d’un conclave des sept Ombudsmen. Tom, homme augmenté de deuxième génération doit diriger, aidé par des hackers
UniTerra, Le cousin Tom, roman, 2025 https://www.amazon.com/UniTerra-cousin-French-Fara-Sambe-ebook/dp/B0F88C7D79?dplnkId=2999fe
L'histoire se passe dans un futur proche, où les êtres humains ont commencé à modifier leur propre ADN pour augmenter leurs capacités physiques et mentales. Tom, un adolescent de 16 ans, est le premier prototype de ces humains augmentés. Il est choisi pour contrôler une société qui repose sur une discipline rigoureuse et une obéissance absolue aux lois et règlements. C'est une lourde responsabilité pour un adolescent, mais Tom est convaincu qu'il est prêt pour le rôle.
À quand la Renaissance africaine ? ( CADiop) - Obenga réagi à 89 ans
“Àquand la renaissance
africaine ?”. Ce ques-
tionnement formulé par
Cheikh Anta Diop, alors qu'il était
étudiant à Paris, reste plus que
jamais d'actualité aujourd'hui, selon
l'historien, égyptologue et linguiste
Théophile Obenga.
Á l’occasion de la célébration des 15 ans du monument de la Renais-
sance africaine et de la Journée de la
renaissance africaine, le premier dis-
ciple de Cheikh Anta a déclaré : “Ce
questionnement de Cheikh Anta
Diop, en France, lorsqu’il avait 24
ans et était arrivé en France à peine
deux ans auparavant, est encore le
nôtre aujourd'hui.”
Âgé de 89 ans, Théophile Obenga
intervenait en ligne au panel “Afrique
dans le monde” organisé parle monu-
ment de la Renaissance africaine. “Il
faut que la jeunesse africaine accède
à toutes les documentations, à tous les
savoirs contemporains, jusqu'à l'intel-
ligence artificielle. Il faut organiser
ainsi la renaissance africaine”, a-t-il
dit.
Poursuivant, il souligne que les
Africains ont des sols et sous-sols
qu'il faut connaître et dont il faut
bénéficier. “Les terres riches vont
permettre l'agriculture, d'autres vien-
dront les exploiter eux-mêmes. Vous
allez donner de l'uranium et d'autres
ressources aux autres, vous n'en
aurez rien...”, a-t-il regretté, soute-
nant que l’éducation, la culture,
l’histoire et l'enseignement sont
capitaux.
“Il nous faut reconquérir
notre souveraineté narrative”
Pour sa part, le secrétaire d’État à
la Culture, aux Industries créatives et
au Patrimoine historique, Bakary
Sarr, note que l'Afrique a une parole
à porter, en ces périodes où le monde
est secoué par des crises multiples et
multiformes : climatiques, géopoli-
tiques, sanitaires et identitaires. “Il
nous faut d’abord reconquérir notre
souveraineté narrative. Comme l’a si
bien enseigné le professeur Cheikh
Anta Diop, il n’y a pas de renaissance
sans conscience historique”, a-t-il
soutenu.
“Sans une réappropriation
fière de nos langues, de nos cultures
et de ces savoirs endogènes que des
intellectuels comme vous tous réunis
ici, comme le professeur Théophile
Obenga depuis Paris - on lui souhaite
une longue vie - ont consacré leur vie
et leurs carrières à réhabiliter, avec
courage et courtoisie, compétence et
élégance intellectuelle”, a-t-il ajouté,
ravi d’annoncer le lancement du
cycle des grandes conférences du
monument de la Renaissance sur la
renaissance africaine.
“De son côté,
l’administrateur général du monu-
ment de la Renaissance africaine.
La
renaissance africaine est, pour Bira-
me Mbarou Diouf, une exigence his-
torique, une posture éthique, une
responsabilité intellectuelle, indivi-
duelle et collective.
“Elle est cette
dynamique par laquelle nous interro-
geons nos héritages, confrontons nos
trajectoires et projetons nos sociétés
vers des horizons nouveaux. C'est
également un acte de foi en notre
capacité collective à créer, à innover,
à nous réapproprier nos récits, nos
langues, nos savoirs et nos symboles
pour la reconquête d'un espace men-
tal longtemps confisqué”, a indiqué
l’administrateur du monument de la
Renaissance africaine.
www.enqueteplus.com numéro 4113 • mercredi 30 avril & jeudi 1e
Notre commentaire:
Quand deux conditions sine qua non seront remplies, alors seulement l’Afrique aura des chances de réaliser son plein développement :
-l’intégration politique qui n’a même pas encore fait écho aux premiers balbutiements de l’OUA en 1963/ soit 62 ans de retard,
-l’intégration militaire qui mettra le continent à l’abri des soubresauts dus aux nombreux mercenaires qui, du Soudan à la RDC, en passant par la Libye, continuent d’obérer tous les efforts de développement par le biais des pays pivots.
l’intégration culturelle pourra alors jouer son plein rôle de « socle de l’unité », « levain de la transformation sociale » et « ferment du rayonnement international » d’une Afrique réellement partie prenante au concert des nations.